Unforgettable Legend
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 Le bal des affamés

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Oswald Von Trapp
Eleve
Oswald Von Trapp


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MessageSujet: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeJeu 9 Fév - 0:28

« Je suis tombé par terre c’est la faute à Voltaire, je suis tombé à l’eau c’est la faute à Rousseau...»

Ces mots résonnèrent dans l’Allée des Embrumes telle une lugubre comptine.
Oswald tenait dans ses mains l’une des plus célèbres oeuvres de Victor Hugo, les Misérables. Il adorait ce livre. Peut-être l’avait il lu trois ou quatre fois mais jamais il ne s’en était lassé.
Alors qu’il arpentait la ténébreuse ruelle, il se mit à chantonner les dernières paroles de Gavroche, son personnage préféré. Pour lui, elles avaient une véritable signification. Elles sortaient de la bouche d’un enfant de douze ans mort pour la République, pour la Liberté. Oswald admirait la persévérance du garçonnet. Et même si ce dernier ne comprenait rien à la politique, il voulait vivre libre. Seulement, l'insouciance de l’enfance l’avait mené à sa perte.
Si Oswald appréciait tant ce personnage ce n’était pas seulement pour sa symbolique mais aussi parce qu’il s’identifiait à lui. En effet, lui même avait perdu son âme par insouciance et au nom de sa liberté. Une liberté certes tout à fait subjective comparée à celle revendiquée par Les Misérables mais qui restait un combat tout aussi difficile à gagner.

Le sorcier avait profité des vacances de Noël pour se rendre en Ukraine. Il avait fui les diners mondains, les réunions de famille pompeuses pour passer des vacances de débauche en compagnie de ses soeurs ainées. Ses parents avaient très mal pris cette décision mais cela importait peu le jeune homme qui n’avait qu’une seule idée en tête, profiter de la vie. Pour le nouvel an, Oswald avait promis à ses soeurs une soirée inoubliable. Il ignorait encore que le destin s’était occupé de tout et qu’il mettrait un point d’honneur sur l’inoubliable. En effet, si la soirée restait un vague et obscur souvenir; le réveil lui resterait encrée dans sa mémoire à jamais.

Cette nuit là, Oswald perdit la vie. Comment ? Tout le monde l’ignorait. Aucune trace de violence n’était visible sur son corps. Le mystère qui entourait cette affaire fit la une des journaux. La gazette avait prit soin de trouver un titre choc «l’héritier Von Trapp, un enfant prodigue mais une victime parmi tant d’autres...». C’est vrai, ces crimes se multipliaient, de plus en plus de personnes trouvaient la mort mystérieusement et cette épidémie touchait toute l’Europe. Seulement l’histoire d’Oswald différait du classique schéma macabre. Ce dernier avait partiellement survécu. Un jour après la déclaration du décès il revint à la vie. Du moins, son corps paraissait physiquement vivant.
En effet, le garçon était toujours là, debout, et aujourd’hui il errait dans les rues de Londres... C’est à ne plus rien comprendre n’est ce pas ? Laissez moi vous expliquer.
Oswald était devenu un vampire. Une créature s’était emparé de son âme. Elle avait dut boire tout son sang et pour une raison inconnue lui avait donné grâce en lui administrant son propre flux vital. Pourtant aucune trace de morsure n’était visible sur sa nuque. Mais le résultat était là et le mal était fait. Ce n’est pas sa peau exagérément pâle et ses canines acérées qui pouvaient dire le contraire. A dix huit ans, Oswald devait se nourrir de sang pour survivre, fuir les rayons du soleil et vivre comme une créature de la nuit.

Le jeune homme n’était pas encore retourné à Poudlard. La rentrée était prévue pour le lundi suivant. Il avait hâte de retrouver la chaleur de la Grande Salle et les ténèbres de sa salle commune. Il ne voulait pas renoncer à l’école car le savoir était, pour lui, la clé de la liberté. Et c’est cette persévérance qui convainquit le corps enseignant de le réintégrer malgré le danger qu’il représentait pour les autres élèves. Même s’il ne pourrait plus profiter du parc ensoleillé, il s’imaginait déjà passer ses soirées en haut de la Tour d’Astronomie, seul avec les étoiles.

En attendant, Oswald arpentait l’Allée des Embrumes de long en large sans réellement savoir où ses pieds le mèneraient. Vêtu d’une magnifique cape en velours noirs, il défiait le froid glacial qui avait envahi toute l’Angleterre. Son visage était partiellement visible, l’obscurité de sa capuche laissait entrevoir ses prunelles azurées et quelques mèches blondes.
Sa présence dans un quartier aussi peu fréquentable pouvait éveiller la curiosité de certains. En réalité, Oswald avait faim, très faim et son corps semblait se lasser du sang animal. Il en avait marre du porc, il désirait un sang plus noble, quelque chose de plus gouteux. Et si ce soir il errait ici, c’était pour chasser. Il espérait croiser un cheval ou un hibou. Il ne cèderait pas à la tentation de la chair humaine car il ne voulait pas mettre son retour à Poudlard en danger...Mais quelque chose en lui, une pulsion profonde devenait de plus en plus incontrôlable...
Archibald T. Grey
Eleve
Archibald T. Grey


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeVen 10 Fév - 16:00

Que la vie pouvait être pesante par instants… Surtout lorsque ces instants se rapprochaient de votre anniversaire… On ne parle pas de l’anniversaire réel, du jour où on est né, non. Ici, on parle de l’anniversaire de la mort, celui du jour où la vie vous a quitté pour s’en aller bien loin et pourtant vous a laissé là, sans vie, mort mais toujours là, avec l’esprit plein de pensées, souvenirs, regrets, remords… Les pensées d’un homme qui avait vu défiler plus de 400 ans d’histoire sous ses yeux n’étaient pas gaies, pas qu’elles soient tristes, mais il y a avait tant… Tant à réfléchir, tant à dire, tant de questions à se poser. Il avait arpenté les rues de l’Europe en les connaissant par cœur, et pourtant il en était toujours surpris. Avec les années, on apprenait à faire attention aux détails et on remarquait à quel point chacun laissait ses traces. Même un enfant qui plaçait là son chewing-gum… Il pouvait ne s’être écoulé qu’une année, voire moins entre ses visites et pourtant il était toujours surpris.

A chaque fois, il découvrait de nouveaux visages et de nouvelles traces, la manière dont une statue s’usait aux endroits où les gens la frôlaient, ces coins de murs qui se décrepissent, ces cœurs que les amoureux gravent ça et là… Ah, les amoureux. Avait-il connu ce sentiment à un instant ces 400 dernières années ? Aussi loin qu’il s’en souvienne, il ne voyait pas. Certains croyaient probablement qu’en devenant vampire, on perdait ses sentiments, on devenait une machine, que le cœur devenait aussi froid et glacial que le reste de la peau, mais ce serait tellement plus simple si c’était le cas… Bien sûr, certaines personnes décident d’oublier ce que c’était que d’être un humain, mais Lord Grey était persuadé que ce n’était que temporaire. C’était comme si on enfermait son cœur derrière un mur, mais chacun des actes qu’on faisait à son encontre donnait un coup de pioche dans le mur et il finirait tôt ou tard par s’écrouler.

Son cœur avait été brisé lorsqu’il avait été tiré de son hypnôse, réveillé en vampire. Lorsqu’il avait vu le carnage, le visage de son rival le regarder avec un sourire revanchard et lui montrer son épouse, le corps encore chaud près de lui, il lui avait raconté dans les moindres détails comment il l’avait tuée, comment il l’avait vidée de son sang. Il avait toujours voulu la protéger, il était fou de cette femme… Mais au contraire de ça, il avait été la raison de sa mort. Depuis ce jour là, il s’était dit qu’il contrôlerait ses instincts primaires et même si ça avait été difficile la première année, il avait pu reprendre les rennes de sa vie. C’était dans ces conditions qu’il était dans le repaire qu’avaient trouvé les vampires de son clan, sur l’Allée des Embrumes. Il fixait son verre de Whisky d’un air absent… Il faisait tourner le liquide, perdu dans ses pensées, sans trop écouter ce qui se tramait. Il buvait pour le plaisir de sentir la chaleur de l’alcool irradier dans son corps, parce que c’était le seul effet que cela lui faisait. Boire du sang, c’était pour se nourrir. Le reste, c’était du plaisir. Certains disent que votre métabolisme meurt quand on devient vampire. C’était faux, il fallait bien transformer le sang en énergie.. Le reste n’était que déchet. Las des rires de son clan, qu’il appréciait pourtant généralement, il se leva et enfila son manteau par-dessus son costume impeccable, comme toujours.

« Je vais faire un tour… »

Mais personne ne lui prêtait beaucoup d’attention, à part des hochements de tête, les gens semblaient n’en avoir rien à faire, ce qui était pourtant faux. Tout ces gens qu’il appelait son clan, sa famille… Tous étaient des vampires croisés en route, des vampires qui avaient changé, des vampires qu’il avait transformés. C’étaient des gens qui le respectaient comme un chef et partageait beaucoup de ses valeurs, c’étaient des gens qui l’aidaient un peu à limiter les dégâts de cette prophétie infernale. Il sortit dans la rue et prit une grande inspiration… Oui, il respirait encore, mais c’était pour la forme encore, pour le plaisir de sentir l’air pénétrer dans ses poumons. C’était devenu une habitude. Il regarda les étoiles quelques instants et se remit en marche.

Il remarqua alors une silhouette déambuler dans l’Allée, Il entendit une voix, jeune, murmurer les derniers mots de Gavroche. Puis il continua à se rapprocher et il reconnut la personne face à lui. Il connaissait ce jeune vampire, il était très jeune à ce qu’on disait et en le voyant il dut bien l’admettre. Il était un des sorciers Von Trapp, de la haute sphère sorcière et en le regardant il réalisa qu’il semblait… perdu.

« Bonsoir, M. Von Trapp… Qu’est-ce qui vous amène donc dans ces ruelles si sombres à des heures pareilles de la nuit ? »

La question était bien évidemment purement rhétorique, puisqu’il venait probablement chasser. Mais lorsqu’on était un jeune vampire, il fallait éviter les endroits où on risquait de croiser du monde, histoire de se contrôler à coup sûr.
Oswald Von Trapp
Eleve
Oswald Von Trapp


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeSam 11 Fév - 21:48

« Bonsoir, M. Von Trapp… Qu’est-ce qui vous amène donc dans ces ruelles si sombres à des heures pareilles de la nuit ?»

Oswald s’arrêta. Par réflexe il enfouit sa main dans la poche de sa cape et caressa sa baguette magique du bout des doigts. C’était par simple habitude puisque ce soir seul Oswald représentait un danger.
Il se retourna et fit face à son interlocuteur.
La surprise pouvait se lire sur son visage. Il ne s’attendait guerre à rencontrer un autre vampire et encore moins Lord Grey. Archibald était l’un des plus anciens vampires d’Angleterre. Il avait traversé les siècles avec le poids de sa malédiction laissant famille, femme et amis en chemin. Depuis sa transformation, Oswald n’avait jamais pensé à son immortalité. Il n’avait guerre réalisé que son corps d’adolescent le suivrait pour l’éternité, qu’il garderait à jamais son visage angélique et son sourire juvénile. Beaucoup de mortels pouvaient l’envier, mais en réalité c’était le pire des fardeaux. Il était condamné à voir la vie des autres défilée devant ses yeux. A voir ses proches évoluer, vieillir puis mourir. Alors pourquoi s’attacher ? Allait-il mordre tous ses amis, condamner son entourage à subir le même sort que lui ? Ou alors devait-il se résigner à ne fréquenter que des créatures de son espèce ? Quel enfant de dix huit ans méritait de subir une telle malédiction ?

Oswald plongea son regard abyssale dans celui de son aîné puis d’une voix distante, il répondit :

- Je viens dans une rue aussi sombre à une heure aussi tardive parce que je n’ai pas le choix Monsieur..



Le jeune homme sortit ses canines. Il sentit son ventre se nouer, ses muscles se contracter, la faim commençait à le tirailler. La faim ? Pas vraiment, il s’agissait plutôt d’une sensation de soif continuelle. Il avait besoin d’énergie, quelque chose qui réveillerait, qui le sortirait des ténèbres dans lesquels il errait depuis quelques semaines. Il avait besoin de sang humain.

- Et vous, j’imagine que vous êtes ici pour m’empêcher de faire une bêtise, n’est ce pas ?

Oswald s’approcha doucement de son interlocuteur. Il plongea sa main dans une de ses poches et en sortit un paquet de cigarettes magiques. Il en coinça une entre ses deux fines lèvres, l’alluma à l’aide de sa baguette puis tira dessus:

- Ne vous en faites pas M. Grey, je ne sais pas si j’aurai le courage d’infliger ça à un humain...
Archibald T. Grey
Eleve
Archibald T. Grey


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeDim 12 Fév - 1:44

Les premiers instants où il avait appris à se passer de sang humain avaient été les pires de sa vie. Il n'était plus capable de rien faire, il ne se sentait par moments même pas capable de penser. Ses sens avaient pris une nouvelle dimension, son ouïe, son odorat, sa vue, tout était amélioré et il sentait cette odeur d'humain partout où il allait. A travers leur peau suintait l'odeur de leur sang, il entendait presque dans son oreille le sang battre dans leurs veines comme un appel incessant, comme s'il ne demandait qu'à être bu. Et il le voyait, ce mouvement presque imperceptible des veines et des artères qui se soulevaient avec le flux sanguin. Il était comme hypnotisé, c'était son corps entier qui semblait répondre à ce stimulus, ses canines semblaient aimantées contre les vaisseaux sanguins des gens qu'il croisait. A se retenir, il se sentait nauséeux et malade, il avait l'impression de devoir vomir et de ne plus fonctionner. Sa tête n'était plus qu'une brume de pensées et d'instincts contre lesquels il devait douter. Ensuite, il n'y avait plus que la migraine, cuisante, qui le poussait à s'enfermer pendant des heures et tout détruire autour de lui. Par instants, il avait cru craquer, il avait eu envie de laisser tomber et courir dans une rue bondée, entraîner un humain dans un buisson et se nourrir...

Il avait alors entrepris son système qui, bien que par moments amoral, lui permettait de se nourrir convenablement et souvent de passer un bon moment. Une nuit d'affection pour les femmes contre un peu de sang, cela semblait convenable. Et puis par la suite, on avait découvert les banques du sang... De manière générale, il n'aimait pas s'y servir. Le but de ce sang était de garder des humains en vie. En prenant ce sang, il sentait souvent que c'était comme de tuer un humain dans la rue, mais il fallait avouer qu'avoir ce sang à disposition dépannait bien. Surtout pour nourrir un nouveau vampire complètement affamé, qui n'avait aucune idée de la manière dont on pouvait contrôler ses instincts. Ils étaient souvent plus impulsifs et plus violents que les vieux vampires et surtout, faute de bon encadrement, pouvaient être les plus dangereux de tous. Ces temps, c'était de plus en plus difficiles, beaucoup trop de vampiresn mordaient sans réfléchir, juste pour accroître la population. Il trouvait de plus en plus de vampires, de tout âge, perdus dans la rue, errant dans la forêt. Certains étaient incontrôlables, d'autres, il était parvenu, à l'aide de ses compagnons, à les remettre dans le droit chemin.

Il observa le jeune Von Trapp... Un jeune vampire, si jeune. Cela lui faisait de la peine de voir les gens ainsi condamnés pour l'éternité. D'autant plus que rien ne permettait d'affirmer la véracité de cette prophétie, rien ne permettait de savoir si réellement cela fonctionnerait. Rien que l'idée lui donnait des frissons. Revivre, manger, sentir la faim, la fatigue, la chaleur... Vieillir... Mourir... Retrouver un sens à sa vie parce que soudainement il ne s'agirait plus de passer le temps, mais de faire de son mieux avec le temps mis à disposition. Qui sait, peut-être pourrait-il même prendre le risque de s'attacher à une personne, sachant qu'il n'aurait pas forcément à la voir vieillir, qu'il n'aurait pas forcément à lui survivre. Lui même rêvait de redevenir mortel... Mais il y avait si peu de chances que cela fonctionne, qu'il trouvait que le prix à payer était trop grand.

« Les premiers instants ne sont jamais très faciles, j'en conviens... Je vous aurais probablement dit que c'est mauvais pour votre santé, de fumer ainsi, mais je pense que pour l'heure, c'est inutile. »

Il fit un sourire amusé et puis se retourna dans la direction de laquelle il venait. Le présenter à tous les autres vampires serait probablement une mauvaise idée. Dans les premières semaines, rencontrer des gens qui parlaient de la Guerre d'Indépendance des Etats Unis comme s'ils l'avaient vécue, parce que de fait ils l'ont vécue, de gens qui utilisaient leurs pouvoirs entre eux pour communiquer, qui avaient leurs codes bien à eux, cela ne semblait pas être une bonne idée. C'était comme envoyer un militaire dans une caserne de capitaines dès le premier jour de son entrée en service. Néanmoins, il disposait d'une petite pièce privée où se cachaient les sachets de sang d'urgence et où il pourrait discuter un peu avec ce jeune vampire, voir où il se situait, voir ce qu'il voulait, mais surtout voir s'il pouvait l'aider. Le monde est peuplé de gens mal intentionnés, même parmi les vampires, et surtout parmi les humains en ces temps de crise.

« Suivez moi, on va vous trouver une solution pour ce soir... »
Oswald Von Trapp
Eleve
Oswald Von Trapp


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeDim 12 Fév - 23:07

Il tira une nouvelle fois sur la cigarette laissant la fumée nocive glisser dans sa gorge et venir pourrir ses poumons. Il avait fumé sa première cigarette à l’âge de quatorze ans. C’était un vieil ivrogne du Chaudron Baveur qui lui en avait proposer une. Oswald avait accepté simplement pour essayer mais il tomba rapidement dans le cercle vicieux de l’addiction. Ce n’était pas son seul vice, il y avait aussi l’alcool. L’adolescence est une période charnière dans la vie d’un homme. En effet, l’enfant sort de l’innocence et il se confronte pour la première fois aux excès. Oswald n’était pas une exception, au contraire. Beaucoup comme lui rêvait d’une vie bohème sans obligation, sans limite. Lui même avait déjà gouté à beaucoup de plaisirs interdits. Les relations avec sa famille s’étaient alors très vite dégradées. L’enfant prodigue était devenu un jeune homme instable avide de sensations fortes. Son comportement rebelle avait causé sa perte. Oswald était parfaitement conscient que sans cela aujourd’hui il serait encore un mortel, un adolescent normal soucieux de sa réussite scolaire et non un prédateur, une créature de la nuit condamné à survivre pour l’éternité.
Cependant le sorcier n’était pas du genre à se remettre en question et il était à présent bien trop tard pour changer. Au contraire, maintenant qu’il était immortel rien ne pouvait l’arrêter et il était prêt à tenter toutes les expériences de la vie, même les plus dangereuses. Il désirait pousser son corps dans ses plus lointain retranchements. L’adrénaline était, pour lui, le seul moyen de se sentir vivant.

Le jeune homme observa son interlocuteur. Des pieds à la tête, ses prunelles azurées n’omirent aucun détail. Lord Grey était un bel homme, élégant qui avait l’étoffe d’un chef de clan. Son regard était rassurant et sa voix apaisante. Il n’avait rien d’un vampire, d’un chasseur de la nuit, d’un monstre...Oswald en était presque jaloux. Lui, était enfermé dans un corps d’adonis, à mi chemin entre l’ange et le démon. Ses traits étaient si fins qu’ils étaient comparables à ceux d’une femme. Et son regard si juvénile transpirait d’une innocence ambigüe. Sous sa forme vampirique, Oswald était encore plus effrayant. La beauté pure de son visage se mêlait à la perversité de son regard. Comment allait-il plaire au femme ? Lorsque lui fêterait ses trente ans, seules les adolescentes seraient attirées par lui...

La soif devenait de plus en plus insupportable. Son corps s’affaiblissait et il commençait à devenir fou, l’odeur du sang était partout. Et même s’il arrivait à résister, Oswald n’était pas dupe, il savait pertinemment qu’un jour il finirait par craquer. Mais il avait réfléchi à la question. Son physique angélique attirait les pervers sexuels. Il incarnait le met parfait pour tous les détraqués. Il avait pensé à user de ses charmes pour se nourrir de ces malades. Ainsi il rendrait service à l’Etat tout en satisfaisant ses pulsions. Cependant ce n’était pas aujourd’hui qu’il mettrait son plan à exécution. Archibald lui proposa de le suivre afin de trouver une solution pour la nuit. Oswald hésita un instant, il n’était pas sûr de vouloir accompagner cet homme, de devoir se résigner à boire dans un sachet le sang d’un inconnu. Il aurait aimé sentir l’adrénaline monter en lui lorsque ses crocs traverseraient la peau de sa victime, lorsqu’il sentirait le flux vital couler dans sa gorge comme le plus doux des élixirs.

« Avec tout mon respect, Monsieur, je vais devoir décliner votre....

Oswald ne finit pas sa phrase. Il entendit le bruit d’un griffonement de papier. Il détourna son regard vers la source de ce dérangement et aperçut, dans l’ombre d’une ruelle, une silhouette. Soudain un flash aveuglant explosa dans l’obscurité des lieux. Le sorcier protégea ses yeux à l’aide de son livre. Lorsqu’il les rouvrit, la mystérieuse silhouette avait disparu.
Oswald laissa échapper un soupir las puis se retourna vers son interlocuteur.

« Encore un sbire de mon père...Depuis ma transformation ils me suivent jour et nuit pour traquer le moindre de mes faux pas...»


Doucement, un rictus ironique vint se figer au coin de ses lèvres. Il reprit :

« Je reste toujours le futur héritier de l’empire Chaudron and Co et même si je suis un vampire mon image public doit rester intact...Allons y à présent...Je suis prêt à vous suivre...»
Archibald T. Grey
Eleve
Archibald T. Grey


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeSam 25 Fév - 15:14

La vie de vampire… Les 20 premières années, on trouvait cela fascinant de pouvoir tout faire sans jamais craindre de perdre du temps. Le concernant, il avait entrepris divers voyages pour parfaire l’art de la fabrication de baguettes, dans laquelle il avait fini par exceller. Puis, il avait entrepris d’autres voyages pendant 10 ans pour travailler les sortilèges et devenir un maître en la matière… Après cela, il avait fini de faire ce qui l’intéressait, il ne lui restait plus qu’à meubler ses soirées pour l’éternité. Et faire des choses qui ne l’intéressaient que très peu, juste pour pouvoir le faire. Il avait alors entrepris des études dans divers domaines, l’histoire, la littérature, la philosophie, les sciences politiques, le droit, la biologie, la chimie… Vous seriez surpris de savoir que ce vampire a eu le temps de plus ou moins tout étudier. En comptant qu’il fallait en moyenne 5 ans pour correctement approfondir un domaine, il avait eu 100 ans pour étudier environ 20 domaines différents. Puis il s’était lassé des études et de devoir changer de pays chaque cinq ans, histoire que personne ne se pose de questions sur son âge réel.
Car il ne fallait pas croire, parfois il éveillait des suspiscions. Il était tout de même un vampire, ne vivait que la nuit, ne se nourrissait que très peu, n’apparaissait dans aucun miroir, refusait systématiquement les photos alors qu’il était pourtant assez attirant pour apparaître dans toute photo, quelle que soit la position. Les gens comprenaient très peu cet homme aux manières agréables et au sourire charmeur malgré lui et qui pourtant semblait souvent être un ascète, s’éloignait des plaisirs et refusait systématiquement les avances des filles moldues qui s’offraient à lui. Il retournait aussi de temps à autres voir sa famille, qui s’était depuis belle lurette habituée à l’avoir auprès d’eux environ deux mois par année. Là, le Comte Grey, le vrai, le beau semblait être apprécié et surtout, c’était un endroit où il se laissait aller, laissait tomber sa garde. Son manoir était son refuge et il lui en fallait un lorsqu’on a une éternité à tuer.

Il s’amusait avec ses arrière-arrière-arrière petits neveux, les appréciait beaucoup et regrettait souvent de ne pas pouvoir avoir d’enfants. Certains pensent peut-être qu’on est prisonnier de son enveloppe charnelle et qu’on ne grandit pas au-delà de celle-ci, mais c’est pourtant faux. Il n’avait plus 22 ans d’âge, il en avait bien 484… Et il aurait aimé avoir des enfants, mais il savait bien que c’était impossible. S’il avait des enfants, il voudrait probablement s’assurer à chaque seconde de leur bien être et du fait qu’ils soient heureux, ce qui n’était pourtant pas toujours possible. Il comprenait donc aisément le père de Von Trapp, mais il était pour lui hors de question d’être reporté dans quel que papier que ce soit. Il montra donc la voie à Oswald.

« Continuez donc à marcher, c’est dans 100m à droite, je reviens dans quelques secondes. »

Il partit alors en utilisant sa vitesse de vampire pour rattraper le détective qui ne semblait pas avoir remarqué à qui il avait à faire. Il lui donna un violent coup de poing qui le fit tomber à la renverse et cogner, puis le prit par le col et le souleva pour le coller contre le mur. De son autre main, il tourna le visage de l’homme vers le sien pour clouer son regard dans celui du détective :

« Tu as essayé de suivre l’héritier Von Trapp, mais tu t’es fait attraper en route par une meute de loups-garous avides de violence, ils t’ont cassé la figure, détruit ton appareil et tu as perdu ton calepin… Tu te réveilleras dans 10 minutes avec ce souvenir uniquement et tu t’en iras directement chez les Von Trapp, où tu démissionneras. »

Il ferma alors les yeux du détective qu’il avait hypnotisé et entreprit de lui donner quelques coups et de créer sur son corps quelques éraflures, rien d’assez fort pour le blesser grièvement, mais assez pour casser quelques os de son corps et rendre leur histoire crédible. Il cassa l’appareil et prit le bloc-notes qu’il fourra dans sa poche avant de retourner vers Oswald qui atteignait la porte de leur repaire et lui tendit le bloc.

« Tiens, sois plus prudent à l’avenir. Les photos ont beau être inutiles vu qu’on ne t’y voit pas, tes faits et gestes ne devraient pas être notés. Tu n’as pas encore appris à gérer ta vitesse je suppose. »

Il ouvrit la porte du repaire et y entra. Un escalier montait devant eux, alors qu’à leur droite se trouvait un salon où les divers vampires discuttaient avec une grande passion de la révolution italienne avec un des généraux qui y avait pris part. Ils pensaient tous avoir raison, c’était un des désavantages lorsqu’on atteignait un âge élevé. Il monta les marches et ouvrit une porte à l’étage, où se trouvait un bureau avec un petit frigidaire et un micro-ondes. Il sortit un sachet du frigo et le versa dans une tasse, qu’il mit à chauffer au micro-ondes. Il lui montra une chaise qui se trouvait devant une table ronde.

« Le réel secret pour rendre le sang buvable, c’est de le chauffer un peu. Tu ne verras pas la différence avec le sang frais… »

Il ne savait à quel moment il était passé du vouvoiement au tutoiement, mais il se doutait que cela avait quelque chose à voir avec l’aide dont le jeune homme semblait avoir besoin et celle qu’il était lui-même capable d’apporter. En entendant le bruit du micro-ondes, il sortit la tasse et la présenta au jeune vampire.

« Bon appétit ! » (en français s'il vous plaît)
Oswald Von Trapp
Eleve
Oswald Von Trapp


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeLun 5 Mar - 23:46

« Continuez donc à marcher, c’est dans 100m à droite, je reviens dans quelques secondes. »

L’homme disparu sans prononcer un mot de plus, laissant le jeune homme seul dans le silence le plus total. Oswald était un garçon de nature curieuse. L’inconnu était sa source d’adrénaline. Et c’était sûrement son goût prononcé pour l’aventure qui le condamna aujourd’hui à vivre comme un paria, obligé à vivre la nuit et subvenir à ses besoins en buvant du sang de porc. Quelle décadence. A vrai dire, les copieux repas préparés soigneusement par ses domestiques ne lui manquaient même pas. Il avait complètement oublié l’odeur du strüdel qui dorait au four et du pot au feu réservé aux soirs d’hivers comme celui-ci. Tous ses sens ne réagissaient à présent que pour la chasse, celle de la chaire fraîche, celle du sang encore chaud. Adieu cuisine gastronomique et affriolantes viennoiseries, Oswald ne ressentait plus la faim, la soif devenait son seul mal.

Sa curiosité maladive le poussa à suivre du regard son interlocuteur mais ce dernier, tel un mirage, s’était volatilisé.
Oswald n’insista pas et marcha dans la direction précédemment indiqué par le vampire, un peu interloqué par la rapidité d’Archibald. Il se demandait si lui aussi pouvait développer de tels pouvoirs et quand est ce qu’il allait découvrir la diversité de ses capacités. Quand allaient-elles se manifester ? Devait-il s’entraîner ?
Un nouveau sentiment fit alors surface; l’excitation. Comme un enfant, le jeune adonis se posa mille questions, imaginant des réponses toutes aussi positives et encourageantes les unes que les autres. Comment allait-il vivre sa transformation ? Pour l’instant, il vivait sa période de deuil, se ressassant sans arrêts des souvenirs d’enfance, sa vie d’avant, n’assumant pas encore son corps ou plutôt son cadavre. Pourtant Oswald n’était pas du genre à se morfondre. Au contraire, il préférait jouer avec sa vie, poussant son esprit à voir toujours plus loin et à viser toujours plus haut. Il voulait défier les extrêmes. Et même si sa vie n’était plus un talon d’Achille, il voulait mettre au défi son âme, sa conscience et sa morale.
Peut-être que son nouveau statut allait lui permettre de comprendre quel genre d’Homme était-il vraiment.

Oswald aperçut l’entrée du pub qui servait de repère au Lord. Alors qu’il posait un pied sur le perron il sentit une présence effleurer sa cape tel un léger coup de vent. Le garçon se retourna et reconnu Archibald. Ce dernier lui tendait un bloc notes. Oswald d’abord surpris, lança un regard interloqué au vampire puis, comprenant ce qu’il venait de se passer, il hocha doucement la tête en signe de remerciements.

« Merci...»

Dit-il simplement. Il prit le bloc notes et le rangea dans la poche intérieure de sa cape. Légèrement déçu de ne pas avoir eu l’idée de tabasser le détective privé lui même, il n’ajouta aucun mot sur cette histoire et entra, en silence, dans le repère des vampires. Il observa les lieux avec une grande attention. Oswald était très soucieux du détail et possédait une mémoire photographique très développée. Il remarqua le peu de décoration qui ornait les lieux; des bois de cerfs, une tête de sanglier, le reste n’était que bois sombre quasi rongé par l’humidité. L’endroit était lugubre. Puis son regard braisé fut attiré par des conversations passionnées sur la révolution italienne. Dans un petit salon, éclairé aux chandeliers, bien plus chaleureux que l’entrée, se tenait un groupe d’hommes dont certains ne semblaient pas avoir plus d’une trentaine d’années, qui s'enflammait sur un sujet historique que seuls des témoins de cet évènement pouvaient évoquer avec tant de détails.
Oswald sourit doucement puis détourna son attention sur Lord Grey. Ils montèrent les escaliers et entrèrent dans un petit bureau équipé d’un réfrigérateur et d’un micro onde. Alors que le grand vampire préparait le repas, Oswald ressortit le bloc notes précédemment volé au détective.

« Voyons ce que Sherlock Holmes a noté....»

Archibald servit une tasse de sang chaud au garçon. Ce dernier reposa le carnet et attrapa la hanse et porta la tasse à ses lèvres. Guerre gêné par le tutoiement il laissa échapper un sourire à Archibald avant de lancer à son tour :

«Bon appétit ! et merci beaucoup...» Dit-il avec un accent bien plus British que son interlocuteur. Il but le breuvage avec excitation. D’un trait, tout le sang coulait déjà dans sa gorge comme le plus merveilleux des antidotes. Il se sentait mieux, beaucoup mieux.
Il posa la tasse et plongea son regard dans celui du vampire:

« Alors c’est ça être vampire ? C’est vivre clandestinement dans un pub abandonné ?»

Oswald n’attendit pas la réponse de son interlocuteur. Son attention fut soudainement attirée par un objet brillant. Ce petit scintillement dans les ténèbres de cette pièce apparaissait comme un mirage. Le garçon se leva et se dirigea vers le bord de la fenêtre sur lequel était posée une petite boite en bronze ornée de gravure sen or et soigneusement fermé par une petite serrure.

«Epoque napoléonienne, n’est ce pas ? Mon père possède la même sur son bureau. Elle appartenait à un de mes ancêtres qui s’était battu à Austerlitz...»

Oswald la prit dans ses mains et effleura du bout des doigts les gravures qui représentaient des anges.

«Mon père cachait sa montre dedans...»
Archibald T. Grey
Eleve
Archibald T. Grey


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MessageSujet: Re: Le bal des affamés   Le bal des affamés I_icon_minitimeMar 3 Juil - 11:19

Il observa le jeune homme, le plaignant quelque part. Il voyait quelle serait sa malédiction, à devoir avancer dans la vie avec le corps d'un adolescent de 17 ans. Il ne serait jamais totalement libre, car partout on le prendrait comme un enfant et non comme un adulte. Il y avait pire, à son grand malheur. Il frissonna en pensant aux sacrifices qu'il avait du faire dernièrement, car les vampires ne se contrôlaient plus. Le but était de changer tout, changer les gens, changer, à n'importe quel âge, puisque cette prophétie disait que la force se trouvait dans les nombres. Il avait du tuer des enfants... Oui, tuer des enfants. Ça le rongeait de l'intérieur, mais il savait que les vampires enfants étaient les pires, en dessous de 10 ans, ils étaient coincés dans un corps qu'ils ne parviendraient jamais à maîtriser totalement, avec une crédibilité négligeable, ils ne se connaissaient pas encore. Et malheureusement, certaines choses ne pouvaient pas s'acquérir juste par le passage des années, mais nécessitaient l'apprentissage que l'humain en faisait. Et puis imaginez un enfant de trois ans déambuler, il serait sans cesse envoyé chez des parents qui n'existeraient pourtant pas.

Au moins, lui s'était transformé à 22 ans et avait déjà l'apparence d'un homme, personne ne l'embêtait dans le monde sorcier. Chez les moldus, c'était plus délicat, car il fallait toujours expliquer pourquoi le temps n'avait pas d'effet sur lui. Donc il changeait d'endroit... Il reporta son attention sur le jeune homme qui profitait de sa tasse. Du sang humain. On pouvait tout essayer, le sang d'animaux, de bêtes, n'importe quoi... Au final, il n'y avait que le sang d'humain qui parvenaient à rassassier correctement la soif d'un vampire. Finalement, les gens n'avaient pas si tort que ça en parlant de vampires végétariens lorsqu'ils se nourrissaient de sang d'animaux. Ça avait les mêmes vertus que les légumes : ça remplissait l'estomac, mais sans aucun plaisir, sans même avoir l'impression qu'on avait bien mangé.

Il allait répondre à la question du jeune homme lorsqu'il se leva. Ils ne vivaient pas clandestinement, mais bien dans un pub abandonné. Ils auraient les moyens de se payer mieux, mais l'Allée des Embrumes était idéale de par son emplacement dans le monde sorcier : Tous ceux à la recherche de sensation fortes venaient là. Tous les imbéciles souhaitant se faire mordre et tous les naïfs souhaitant être mordus. Le vampire se rapprocha du jeune homme, et regarda la boîte, son estimation était correcte. Il fit un petit sourire.

« C'est bien cela... Je l'avais reçue de la part du Roi d'Angleterre, qui lui même l'avait faite faire en France. Je l'avais beaucoup aidé pendant la guerre et je continue à servir mon pays à mesure que les années avancent. Mon nom ne change pas, mais je me proclame simplement comme un des descendants du fameux Lord Grey. Généralement ça passe ! »

Il sourit et lui montre une armoire.

« Je préviens, c'est vraiment pas rangé ! »

Dans l'armoire, il y a en vrac des centaines de souvenirs. Il a plus ou moins essayé de les ranger par siècle, avec plus ou moins de succès. Il y avait des médailles allemandes, des médailles italiennes, des gravures, des boîtes à bijoux, des rubans, des bijoux, plus ou moins de tout. Divers souvenirs qu'il avait pu collecter sur ses nombreuses années de vie.

« Tu verras, avec le temps tu auras aussi ton étagère à souvenirs... L'air de rien, parfois ils sont bien utiles. J'ai beau être un vampire, ma mémoire n'est pas assez puissante pour retenir dans tous les détails les 500 dernières années de ma vie. »

Il le laisse observer tranquillement et se ressert un verre de whisky. Il ne pouvait plus se soûler, cela ne l'empêchait pas d'apprécier le goût qui se dégageait dans sa gorge.
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